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JUIN 1906 - 24 JUIN 2006
LA COMMUNE DE MELJAC A 100 ANS |
Les maires et premiers adjoints de Saint-Just avant 1906. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
A
cette époque, la durée du mandat municipal est en principe
de 4 ans pour l'ensemble du Conseil municipal sauf événement
nécessitant le
remplacement
de
tout ou partie de l'équipe municipale (démission, révocation,
décès...) comme il en adviendra effectivement à Saint-Just
sur la période ou information
faisant défaut.
En 1875, M. Calmes, maire de Saint-Just depuis(au moins)1871, décède et est remplacé par l'adjoint M. Falgayrac, ainsi qu'en atteste la signature de M. Falgayrac sous la mention " pour le maire décédé, l'adjoint au maire", au bas de la page 3 du document "liste des élèves gratuits", figurant dans la 3ème partie du dossier "Un siècle, ou presque, d'école à Meljac". En 1876, M. Maffre Hippolyte devient maire et le restera jusqu'à sa révocation en 1885 (décret du 28 novembre 1885).
En 1885, M. Enjalbert François remplace (à titre d'adjoint ?),M. Maffre Hippolyte. Il sera de nouveau maire de Saint-Just de 1888 à 1892 avec M. Fabre Hilarion pour adjoint et démissionnera le 1er mai 1892, avant les nouvelles élections prévues pour le 15 mai 1892. Son adjoint, M. Fabre Hilarion recevra pour mission du préfet, de gérer les affaires de la commune jusqu'au 15 mai et de préparer les élections. M. Albinet
Joseph à titre de maire et M. Laval Louis à titre d'adjoint
succèdent
en 1892 à M.Enjalbert François
et M.Fabre Hilarion jusqu'en 1896, date à laquelle, M.Maffre
Hippolyte (révoqué en 1885), retrouve sa fonction
de maire avec
M.Albinet Joseph qui devient son adjoint.
L'élection de son adjoint n'est pas moins mouvementée. Le 1er septembre 1901, M. Mouly Antoine (instituteur à l'école de Meljac de 1870 à 1889), au 3ème tour de scutin, est "proclamé adjoint", au bénéfice de l'âge, par 8 voix pour M. Mouly à 8 pour son "compétiteur" M. Jean Rouvellat. Notons que les 14 autres conseillers élus en 1901 sont Messieurs Laval Louis, Camboulives Joseph, Vialettes Henri, Féral François, Alary François, Enjalbert François, Bessière Hippolyte, Rouvellat Pierre, Féral Louis, Rouvellat Jean, Vergnes Edmond, Naves Hippolyte et Enjalbert Hilarion. Dès le 2 septembre 1901, le maire, M.Enjalbert Jean-Pierre s'enquiert de la régularité de l'élection de M. Mouly auprès du préfet; lui signalant que dès le 1er tour de l'élection de l'adjoint, sur 16 bulletins trouvés dans l'urne, M. Vergnes Edmond avait rassemblé 8 voix sur 15 suffrages exprimés et 1 bulletin blanc et que de son point de vue, (sic) "...il aurait du être proclamé adjoint; mais dans la chaleur de la lutte, personne n'a rien dit...". Le préfet, considérant que le bulletin blanc ne devait pas être compté et que M. Vergnes avait obtenu avec 8 voix sur 15, la majorité absolue dès le 1er tour, décide par un arrêté du 8 octobre 1901, d'annuler les 2ème & 3ème tours de l'élection du 1er septembre 1901 et proclame adjoint M. Vergnes.
élus: Messieurs Enjalbert Pierre, Enjalbert François, Bousquet Auguste, Mazars Louis, Albinet Justin, Alary François, Maffre Hippolyte, Douziech Pierre, Laval Louis, Vialettes Henri, Rouvellat Pierre, Enjalbert Hilarion, Féral Louis, Naves Hippolyte, Féral François et Camboulives Joseph. M. Enjalbert Jean-Pierre sera réélu le 15 mai 1904 au 3ème tour de scutin, maire de Saint-Just par 8 voix sur 16, face à M. Douziech Pierre 7 voix (+1nul). M.Féral Louis (révoqué en 1901) sera élu adjoint, également au 3ème tour par 8 voix sur 16, face à M.Douziech Pierre 7 voix et M.Maffre Hippolyte 1 voix (se trouve ainsi reconstituée, avec inversion des fonctions, l'équipe Féral-Enjalbert que le préfet avait "démontée" en 1901: "pied de nez au pouvoir central ou suite dans les idées?" = les 2, probablement) .
En 1906, après des "séries
d'élections", on l'a
vu plus haut, souvent "agitées"et après "la
division en 2 communes", les deux villages "apaisés" élisent
leur maire et leur premier adjoint à l'unanimité, au
1er tour, par 12 voix pour 12 votants et 12 suffrages exprimés. On verra plus loin qu'à Meljac, l'élection du "premier" Conseil municipal aura nécessité "quelques tours de chauffe" (2 scutins à 2 tours; soit 4 tours "parsemés" de démissions pour parvenir à élire 12 conseillers avant d'aborder l'élection du maire et de l'adjoint); apprentissage et mise en condition nécessaires peut-être, pour élire un maire et un adjoint à l'unanimité dans "la nouvelle Meljac"?...
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