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JUIN 1906 - 24 JUIN 2006
LA COMMUNE DE MELJAC A 100 ANS |
"Les meljacois pétitionnent
et font de la résistance"... 2ème partie: 1903 et 1905, 2 étapes clés dans "l'érection en commune" de la section de Meljac. |
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Le préfet doit "user de toute son autorité", si l'on ose dire ainsi, pour convoquer les membres du Conseil municipal. Ainsi par courrier du 6 juillet 1901, il demande au Commandant de gendarmerie, de remettre à chacun des 16 membres du Conseil municipal, une convocation pour des prochaines séances et de lui retourner "le récépissé constatant la remise à chacun d'eux". Dans le même courrier, il s'adresse à l'Instituteur de Saint-Just, lui demandant de bien vouloir mettre la salle d'école de garçons de Saint-Just à la disposition du Conseil municipal pour ses réunions des 11, 15 et 19 juillet 1901 à "5 heures du soir". Le 12 juillet, par lettre recommandée aux membres du Conseil , le préfet constate que la réunion prévue le 11 juillet n'a pu se tenir et rappelle la convocation pour la réunion du 15 juillet "à 5 heures du soir". Le 17 juillet, même constat; la réunion du 15 juillet n'a pu se tenir et un nouveau courrier du préfet rappelle aux Conseillers la réunion du 19. Après l'élection du maire
M. Enjalbert Jean-Pierre le 5 août 1901, celui-ci
démissionne de son poste d'adjoint et demande au préfet
par courrier
du 6 août de bien vouloir fixer le prochain Conseil au 18. Un
arrêté du préfet qui fixe la date de l'élection
de l'adjoint au 18 août, retient
également celles du 22 et du 26 août au cas où "la
majorité des membres en exercice ne se rendait pas à la
réunion
du 18"; sachant que, le cas
échéant, le 26 août, on procéderait à l'élection
quelque soit le nombre des présents.
Le 7
juillet 1903, une délibération du Conseil municipal émet à l'unanimité des présents (12 présents sur
16 convoqués), "un avis favorable à l'érection en commune
séparée de la section de Meljac à la condition que les dépenses seront
supportées
par ceux qui demandent à être distraits de l'entière commune de Saint-Just.
La nouvelle commune devra aufsi prendre à se charge sa portion du pafsif
existant actuellement dans la commune de St.Just...".
C'est une étape majeure dans la "marche de Meljac vers son indépendance" et la tension semble quelque peu s'apaiser. On a trouvé une majorité de 12 voix, ce qui n'était pas évident si l'on se souvient de l'élection du maire en 1901 au bénéfice de l'âge avec 8 voix contre 8 .
Cette deuxième étape de 1905 semble
s'être déroulée dans la sérénité et un certain consensus s'est réalisé
au moins sur le fait "que c'était mieux de se séparer"...
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