Dans un deuxième temps, conscients des
noms fort présents
dans nos mémoires mais absents de cette inventaire, nous avons
recensé dans les registres d’appel de l’école
public de Meljac au chapitre « UN SIECLE, ou presque, D'ECOLE A
MELJAC » (1870-1969) de notre site www.meljac.net, 42 patronymes
supplémentaires, disparus aujourd’hui, que nous nous sommes
efforcés de renseigner.
ALVERNHE :
Porté dans le Rouergue (variantes : Alvergne, Albergne), le nom
désigne celui qui est originaire d'Auvergne ; « l’Arverne »
On retrouve dans le nom des Arvernes, la racine gauloise « vernos » ;
ceux qui sont proches des aulnes (voir plus haut, le patronyme Vernhes).
La Gaule était couverte de forêts et les gaulois cherchaient
pour installer leurs villages, des lieux proches de points d’eaux.
L’aulne est un arbre qui pousse dans les endroits humides.
Alvernhe figure comme tel au 315ème rang des noms les plus portés
en Aveyron. Les dérivés Alvergnas et Alvergnat que l’on
trouve notamment en Loire ou en Haute-Loire ont le même sens. Au
Clot de Meljac était installée une famille Alvernhe. ANGLE ou Anglès :
A l’origine, ce nom est tout simplement la forme méridionale
du mot Anglais et désigne celui qui est originaire d’Angleterre
ou d’une province appartenant aux Anglais. En pays occitan, ce
nom peut auusi désigner celui qui est originaire de bourgs ou
de lieux dits portant ce nom comme la commune d’Anglès dans
le Tarn.
Très porté en Aveyron, le patronyme connaît aussi
de nombreuses variantes un peu partout en France, comme Dangles, Danglès,
Inglès (en Catalan), Angleys, Langlois, Langlais, Langloys…
Une famille portant le patronyme Angle était installée à Grascazes. ASSIE :
Les Assié sont près de 2200 en France mais sont particulièrement
présents dans le Tarn et l’Aveyron.
Assié est un nom de personne d'origine germanique, sans doute
Anshari (ans = nom de divinité païenne + hari = armée;
en Les formes Asser, Assier, Assrin semblent avoir la même origine.
On rencontre aussi la variante Dassier qui désigne celui qui appartient à la
famille, au domaine, à la maison de celui qui s’appelle
Assié. À noter cependant qu'en occitan le mot "dasièr" signifie "hier". BOUBIL :
Rare, le nom est surtout porté dans l'Hérault. Ce patronyme
figure dans les anciens registres d’appels de l’école
de Meljac.
Boubil est probablement une variante Baubil, surnom possible pour un
bègue (du latin, balbus qui a donné aussi ébaudi). BAYOL :
Ce patronyme réfère au mot baille qui désignait
autrefois la couleur bai (brun-rouge) du cheval.
Bayol désigne ainsi un homme dont les cheveux avaient cette couleur.
Ils sont plus de 1700 à porter ce nom en France mais leurs trois
premiers départements d’implantation sont l’Aveyron,
le Tarn et l’Hérault. BOUTEILLE:
Le nom avec ses variantes et ses diminutifs (Bouteilles, Bouteilloux,
Boutheilloux, Bouteillon) désigne celui qui est originaire d’un
lieu-dit Bouteille, toponyme fréquent qui a le sens de « petit-bois ».
Bouteille peut aussi désigner, même si cette explication
semble plus rare, un fabricant ou un marchand de bouteilles aussi bien
qu’un échanson qui sert le vin.
Le nom de Bouteille est surtout porté dans l’Aveyron, la
Loire et le Tarn . Dans l’Aveyron, il est au 497ème rang
des noms les plus portés. Une famille Bouteille était installée à Meljac
bourg. BOUTONNET:
Plusieurs étymologies sont possibles. Diminutif de Bouton, patronyme
très porté un peu partout. Il doit s’agir le plus
souvent d'un nom de personne germanique, Boto (bod = messager). On ne
peut cependant pas exclure son origine comme utilisé soit pour
désigner celui qui a des boutons sur le visage (il vient alors
de l’ancien français boutoncel= bouton), soit à titre
de surnom d'un marchand de boutons.
À
noter enfin que, surtout aux environs de l'Auvergne, il peut s'agir d'un
toponyme, diminutif de "bout" (= bois)."
On compte aujourd’hui 2600 Boutonnet en France, majoritairement
présents dans l’Aveyron et dans le Cantal et connaît
les variantes : Boutounet, Boutonnat, Boutet, Bouthenet, Bouthenot, Boutonnier... BOUZAT:
Nom de baptême ancien assez fréquent dans l'Aveyron, la
Vienne et la Haute-Vienne. On en compte au total près d’un
millier en France. Rattachée à la paroisse de Meljac une
famille Bouzat vivait au Bouyssou.
Le patronyme Bouzat est probablement d’origine germanique et issue
de bos = méchant et hard = fort.
On connaît les variantes de même origine :Bouzard, Bouzeau…
CAILHOL:
Deux origines possibles sont identifiées pour ce patronyme.
Cailhol, de l’occitan calhau, la pierre, peut évoquer pour
l’individu qui porte ce nom, un lieu d’origine particulièrement
pierreux. Ce nom peut aussi désigner un individu à la chevelure
ou à la barbe poivre et sel (de l’occitan calhol = bigarré).
Ils sont un peu plus de 700 à porter ce nom en France ; pricipalement
dans l’Aveyron, l’Hérault et le Tarn-et-Garonne ;
nombre auquel il faut ajouter les variantes Caillol, Cayol.
Des familles Cailhol vivaient à Meljac le Bourg et à Grascazes. CANAC:
Canac est un nom de lieu ; plusieurs hameaux dans l’Aveyron et
le Tarn portent ce nom qui a ensuite servi de patronyme aux familles
qui y vivaient ou en étaient originaires. Le sens probable des
lieux-dits Canac (ou Cannac) est le domaine de Canus ou Canius, personnages
latins. Ils sont 1400 en France à porter ce patronyme qui en Aveyron
se situe au 215ème rang des noms les plus portés. Sa variante
Cannac en Aveyron se situe en Aveyron au 907ème rang.
A Meljac, la famille Canac se tenait à la ferme du Clot où vivent
aujourd’hui ses descendants Gaubert- Capoulade. CAYRON:
De l’occitan caire, la pierre carrée ; du catalan cairo,
la brique utilisée dans les constructions ; le nom Cayron traduit
la localisation d’origine de la famille : un lieu pierreux ou un
hameau portant ce nom. On peut aussi penser à un surnom donné à un
briquetier.
Ils sont près de 1200 à porter ce nom en France ; principalement
en Aveyron (Cayron est au 202ème rang des noms portés dans
ce département) et en Lozère ; ce sans compter les variantes
qui ont le même sens : Cayre, Cayrn, Cayrat, Cayrel, Cayrade, Cayrouse…
Une famille Cayron vivait à la Bessière. CAZOTTES:
Cazottes est probablement un diminutif du mot caze, maison en occitan.
Utilisé comme surnom, il désigne l’habitant d’une
maison petite ou modeste.
Le patronyme Cazottes se situe au 302ème rang des noms portés
en Aveyron. Cazals, Cazalas, Cazalis, Cazalet, Cazalot, etc… ont
la même origine. CLERGUE :
Ce patronyme désignait un clerc.
On se rappellera à la relecture du chapitre « Paroisse,
3ème partie », qu’un prêtre nommé Clergue
fut curé de la paroisse de Meljac de 1883 à 1906. (http://www.meljac.net/page_paroisse/SMN_Paroisse03.htm
)
Le patronyme Clergue est au 975ème rang des noms les plus portés
en Aveyron. COMBES :
Combes (ou Combe) est un nom de famille très fréquent dans
la partie sud de la France. Il trouve son origine dans cumba, terme gaulois,
qui évoque une vallée encaissée (cf. le lieu-dit « les
Combets » sur la départementale 63 qui va de la Croix de
l’Homme mort à Grascazes). Le patronyme de Combes a été attribué à ceux
qui habitaient ce type de relief.
Ce nom du sud est porté par plus de 13000 personnes en France
; particulièrement en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.
Ce patronyme connaît de nombreuses variantes de même origine
parmi lesquelles : Combal, Combalier, Combalot, Combaz (variante savoyarde),
Combeau, Combon, Combacau, Combelles, Delacombe,, Lacombe , Lacome, Lacomme… COSTES :
Le nom Costes désigne le lieu d’origine de la famille :
une colline, un coteau, une côte (du latin costa).
On dénombre aujourd’hui en France plus de 9000 porteurs
du nom Costes et près de 22000 de la forme Coste, sans S ; sachant
que les Costes avec S sont principalement dans le sud du pays, particulièrement
nombreux en Rouergue.
Les patronymes Costa, Costard, Costas, Costel, Costella, Costet, Costil,
Coston, Cotelle, Delacôte, Lacoste...ont la même origine.
COUDERC :
Du gaulois « cotéricum », le nom Couderc ou sa variante
orthographique Coudert est très fréquent dans toute la
partie sud de la France ; avec Couderc majoritaire en Midi-Pyrénées
(on en compte plus de 11000 en France pour près de 9000 Coudert)
alors que Coudert se trouve d’avantage plus haut, dans le Limousin
et le sud du Massif Central. A Meljac, la famille Couderc était
installée au Martinesq sur la propriété actuelle
de Guy Barthes.
Couderc est à l'origine un toponyme (còderc) désignant
un espace inculte près d'une ferme, un petit pré jouxtant
la maison ou encore un pacage communal, sorte d’espace gazonné qui
forme le centre du hameau ou du village et qui est laissé à la
disposition des riverains.
On trouve d’autres variantes ayant le même sens : Couder,
Couderchet,, Couderchon, Coudeyras, Coudeyre… COURTIAL :
Le patronyme Courtial désigne celui qui habite le lieu-dit le
Courtial ou dont la famille en est originaire.
Le mot trouve ses racines dans les noms latin cohortile, l’enclos,
le jardin ou cortem, le domaine. Le patronyme Courtial est majoritairement
porté dans le sud de la France, en Ardèche, en Aveyron
(où il est au 351ème rang des noms les plus portés
dans ce département) et dans la Loire. On trouve ainsi plusieurs
hameaux de la Loire et de l'Ardèche qui se nomment (le) Courtial.
Une famille Courtial était installée avant la famille Sigal
(voir plus bas), dans la maison où est aujourd’hui la famille
Fenoglio (voir plus haut), au Martinesq de Meljac.
Parmi les variantes du patronyme Courtial, on retiendra Courthial (avec
un H), Courtias ou Courtiau, Courthiau ou Courthiau… CRANSAC :
Cransac évoque le lieu d’origine de la famille qui porte
ce nom. On pense entre autre à la ville de Cransac dans l’ancien
bassin houiller de Decazeville, célèbre pour les vertus
de ses eaux.
Le patronyme Cransac figure au 304ème rang des noms les plus portés
en Aveyron.
Une famille Cransac habita au Clot et à la Tine de Meljac. DELMAS :
Le nom Delmas vient du latin mansus qui a donné mas au sens de
maison rurale et d’exploitation agricole avec la maison d’habitation
et les terres qui en font partie. Ce patronyme Delmas, désigne
celui qui habitait ce mas ou la famille qui y a ses origines.
La France compte aujourd’hui 17000 porteurs du nom Delmas principalement
installés dans le sud et, mais il s’agit d’une émigration
relativement récente, à Paris. ENJALRAN :
Enjalran est l’un des nombreux patronymes rouergats commençant
par la racine germanique enjal- (voir plus haut, le partonyme Enjalbert)
formée sur ang = lance, pointe, ou peuple des Angles. La seconde
racine est -hramm (= corbeau).
Enjalran est surtout porté dans le Tarn tandis qu’Enjalbal
et Enjalric le sont dans l’Hérault et Enjalbert dans l’Aveyron
; autant de patronymes ayant la même origine. EUZIERES :
Du latin ilex, ilicis, l’yeuse en français est également
connue sous le nom de chêne-vert ; arbre au tronc court, aux feuilles
persistantes garnies de piquants et qui affectionne particulièrement
les terres sèches et chaudes (ne pas confondre avec l’heuze
- du latin hélix, hélicis – le lierre)
Le patronyme Euzières est relativement peu fréquent dans
l'Aveyron (il existe aussi sous la forme Euzière) ; il est plus
répandu dans le Gard et l'Hérault, où il désigne
le chêne-vert ou le bois de chênes verts.
On se rappellera de Joseph Euzières, le « pastrou d’Alary » du
Féraldesq, décédé à Meljac en février
2008. FABRE :
Le patronyme Fabre est l’aboutissement phonétique en occitan
du latin faber, ouvrier. En langue d’oïl, ce même mot
latin faber donne fèvre, qui signifie également ouvrier
mais qui se spécialise au sens d’artisan qui travaille le
fer.
Ainsi, Fabre désigne en ancien français, le forgeron et
est l'un des patronymes les plus courants en Europe, sous ses diverses
formes (Faivre, Lefèvre, Faure, etc ...), en France où l’on
en compte aujourd’hui, plus de 45000 Fabre et en Aveyron où Fabre
est le premier au rang des noms les plus portés.
Il faut dire qu’en effet, le métier de forgeron évoqué par
ce nom qui était présent pratiquement dans tous les villages,
a entraîné une diffusion massive du surnom. Dans la paroisse
de Meljac on connaissait des Fabre à la Tapie où ils précédaient
les Pomarède et au Bouyssou… Le 24 décembre 1906,
un arrêté municipal nomme M. Louis Fabre du Bouyssou,« ancien
instituteur », « garçon de bureau de la commune de
Meljac ». Il sera confirmé le 1er janvier 1907 comme secrétaire
de Mairie (revoir à ce sujet, la brochure « 1906-2006 -
Centenaire de Meljac »).
Nombreux sont, les « Fabre célèbres » à des
titres divers tels, parmi les Aveyronnais, l’entomologiste de Saint-Léons
de Lévézou, Jean-Henri Fabre (1823-1915), le député puis
sénateur de l’Aveyron Joseph-Henri-Amant Fabre ((1842-1916)
qui fit instituer en 1884, la fête nationale en l’honneur
de Jeannne d’Arc, le député de l’Aveyron, maire
de Villefranche de Rouergue, président du Mouvement des Radicaux
de Gauche, ancien médiateur, Robert Fabre… On pourrait citer
aussi, bien que non aveyronnais, le révolutionnaire Fabre d’Eglantine
né à Carcassonne, qui fit ajouter à son nom « Eglantine » en
souvenir de «l’églantine d’argent » qu’il
remporta aux jeux floraux de Toulouse ; l’ingénieur Henri
Fabre qui le premier, à la fin du 19ème siècle,
fit décoller un hydravion, Denise Fabre présentatrice de
télévision ou encore le laboratoire pharmaceutique castrais,
Pierre Fabre…
Le patronyme Fabre connaît nombre de variantes et noms de même
signification parmi lesquels : Favre, Fabver, Faure, Fabresse, Fabri,
Favrat, Favrin, Favrot, Fèbre, Feuvre, Fébure, Févère…Lefebvre,
Lefébure, Lefeuvre, etc… FRAYSSINET:
Frayssinet signifie la petite frênaie, lieu planté de frênes.
Frayssinet désigne celui qui habite le lieu-dit ou est originaire
d'une localité portant ce nom. On compte en France aujourd’hui,
moins de 2000 porteurs de ce nom et c'est dans le Tarn et l'Aveyron qu’il
est le plus répandu.
Parmi les variantes de même origine on retiendra : Fraissinet,
Fraiscinet, Fraycinet, Frayssines, Frenay,Fresny, Fressard, Defrene,
Dufrene, Dufraisse… (voir aussi plus haut, Fraysse). GARRIGUES
Ce patronyme provient du mot garric qui désigne dans de nombreuses
régions un petit chêne rabougri, typique des garrigues méditerranéennes
rocailleuses et arides auxquelles il a donné son nom. On connaît
aussi, près de chez nous, le Garric dans le Tarn. Ainsi les premiers
Garrigues vivaient-ils dans une région de ce type ou en étaient
originaires.
On compte en France plus de 6000 Garrigues et près de 3000 Garrigue.
Les patronymes Garric, Garriga, Garrigou, Garrigoux, Garriguet… sont
de la même origine.On a bien connu à Meljac, Marcel
Garrigues, dit « Marcelou » ; élevé chez
Albinet de Cabrol, il fut domestique dans plusieurs fermes de la
région et principalement chez Boyer de la Treillie. Il repose
aujourd’hui au cimetière de Saint-Jean de Castelpers
auprès de la sépulture de la famille Boyer.
GIMENEZ - Jimenez
Dérivé du nom de baptême castillan Jimeno, avec le
suffixe de filiation –ez, fils de Jimeno. Le nom d'origine est
l'hébreu Schiméon (= Siméon, Simon) qui signifie
exaucé, entendu.. On notera que la célèbre Chimène
du Cid correspond au prénom Jimena.
Les Gimenez et Jimenez sont nombreux, originaires d’Espagne, dans
le sud-ouest. En Aveyron, le patronyme Gimenez figure à la 938ème
place sur 20000 du classement des noms les plus portés GINESTET :
Du latin «genista», genêt, issu du celtique «gen »,
buisson, Ginestet est un toponyme désignant un lieu où pousse
le genêt. Nombre de lieux-dits (on pense à Ginestet de Centrès)
et villages existent portant ce nom.
Le patronyme est très porté dans l'Aveyron et le Tarn-et-Garonne
; et en France on compte plus de 3000 Ginestet auquels il faut ajouter
les 3500 Gineste et le millier de Ginisty.
A Meljac, on se souviendra des instituteurs Madame et Monsieur Ginestet
qui assurèrent la tenue de l’école de 1926 à 1960
(cf. www.meljac.net , le chapitre « un siècle ou presque
d’école à Meljac »).
On retiendra parmi les nombreux patronymes ayant la même signification
: Gineste, Genest, Ginet, Ginesty, Ginisty, Genestoux, Ginestoux, Genestal… GUIRAL
Guiral est un nom de personne d'origine germanique, Gerhard (ger = lance
+ hard = dur, intrépide).
Il sont plus de 1700 à porter ce patronyme en France et on les
trouve principalement dans les départements de l’Aveyron,
du Tarn et Garonne et du Tarn.
On se souvient que, succédant à Amans Albouy, le Père
François Guiral fut curé de Meljac de 1943 à 1963.
voir à ce propos votre site www.meljac.net à la page http://www.meljac.net/page_paroisse/SMN_Paroisse03.htm
du chapitre « la Paroisse ».
Les variantes de ce patronyme parmi les plus répandues sont
: Guirard, Guiraud, Guiraudet, Girard, Giraud, etc...
KALITAT :
Nous n’avons pas trouvé avec certitude l’origine
du patronyme Kalitat, sachant que Jean Kalitat était originaire
de Pologne sauf à considérer la traduction en français
de « kalitat », par qualité.
Jean Kalitat, élevé chez Roque de la Treillie de
St.Just, fut domestique chez Azam des Combets de Rulhac puis Tayac
du Mas Ricard de Meljac. Décédé en 2000, il
repose au cimetière de Meljac dans la sépulture Tayac
du Mas Ricard.
MADER :
Plusieurs interprétation s’offrent à nous.
Le mot Mader trouve sa traduction occitane en Madrier , qui évoque
un épais plateau de bois, une grosse planche. Par extension, le
mot Madier a désigné l’artisan charpentier.
On trouve aussi une autre interprétation qui passe par Mader,
de l’allemand Maeder ou Mäher, le faucheur.
On peut aussi penser légitimement au nom de personne d’origine
germanique Madhard (mad = respect ou math = force + hard = dur) ; en
français Médard. MAFFRE :
Maffre est un nom de personne d'origine germanique, Matfrid composé des
racines math = force, pouvoir et frid = paix. Ce patronyme est surtout
porté dans le Tarn, l'Aveyron et l'Hérault.
On retiendra quelques variantes du nom Maffre et ayant la même
origine : Maffrey, Maffreix, Maffret, Mafre ou Mafré… MALLIE :
Patronyme porté dans le sud-ouest, Mallié semble trouver
ses origines dans le nom donné au moyen âge à un
cheval portant une malle ou que l’on attelait à la malle
de poste. Par extension, il a été donné comme nom
de famille au conducteur de la malle de poste. A Meljac, une famille
Mallié vivait à Grascazes.
Mallié figure au 501ème rang des 20000 patronymes portés
aujourd’hui en Aveyron. Malié, Mallier, Malet en sout les
principales variantes usitées.
MOLENAT :
Patronyme porté dans l'Aveyron, désigne celui qui est
originaire de Molénat (deux hameaux portent ce nom à Saint-Amans-des-Cots
et à Saint-Parthem).
Le suffixe -at semble situer son origine dans le Massif Central.
Molenat est probablement dérivé de l'occitan "molena" (=
fondrière, marécage), mais pourrait aussi avec modification
d’orthographe provenir de Molinat qui désigne un petit
moulin et par extension le meunier.
On retiendra parmi les nombreuses variantes de même origine:
Molénac, Molinié (voir ci-dessous), Mouly (voir plus
haut), etc…
A Meljac, on connaissait Pierre Molénat, « domestique » chez
Albinet du Féraldesq. Décédé en 1998,
il repose au cimetière de Meljac.
MOLINIER :
Le patronyme Molinier est issu d’un nom occitan qui désigne à l’origine
le meunier. On en connaît les variantes ayant la même origine
telles que : Moliné, Molinié, Moliner, Molinari,Moline,
Molineri, Mollinier…
Le père Joseph Molinier fut curé de la paroisse de Meljac
de 1964 à 1983 où il succéda au Père Guiral
(voir à ce propos votre site www.meljac.net à la page
Paroisse».
La commune de Meljac eut par ailleurs à déplorer la mort
au champ d’honneur en Algérie le 27 avril 1957 de Maurice
Molinier de la Pierre Blanche.
NESPOULOUS :
On compte à peine 800 Nespoulous en France essentiellement dans
l’Aveyron et le Tarn.
Nespoulous est un toponyme qui désigne un lieu où pousse
le néflier (en occitan "mespola" ou "nespola" =
nèfle ou néflier)
La famille Nespoulous résidait sur la paroisse, au Rial de Rulhac
où sont désormais ses descendants Séverin et Agnès
Suau.
Parmi les variantes ou formes voisines de même origine, on cite:
Nespoules, Nespoulet, Nespoulos, Nespoulier, Nesplier, etc... PANIS :
Les porteurs du nom Panis sont actuellement environ 1400 en France, principalement établis
dans l’Aveyron et le Tarn.
On connaissait au moins deux familles Panis à Meljac ; l’une
au Bourg, l’autre à Grascazes.
M. Jean-Baptiste Panis de Grascazes sera effectivement de 1906 à 1917conseiller
municipal puis 1er adjoint dans l’équipe municipale de Meljac.
Au décès du maire, M. Auguste Bousquet, le 14 avril 1917,
il fera fonction de maire et aura en charge de préparer les élections
de 1919
(voir à ce sujet la brochure « 24 juin 2006 – le
Centenaire ou sur www.meljac.net
le chapitre VI pages centenaire)
Du latin panicius, le patronyme Panis correspond à l’occitan
panic ou panis qui désigne le millet (le mot panis existe également
en français pour désigner le millet).
Panis est donc soit le surnom d'un producteur de millet, soit un toponyme
désignant un lieu planté en millet.
Parmi les noms de même origine, on a relevé notamment :
Panissal, Panissard, Panissat, Panissaud, Panisset, Panissié,
Panissier, Panichot,etc...
POMAREDE
Ce nom désigne un lieu planté de pommiers (le latin poma
désigne au départ n'importe quel fruit, mais il est attesté dès
le Ve siècle avec le sens de pomme). Par extension, il désigne
les personnes qui y vivaient. Ils sont près de 1300 à porter
ce nom en France et notamment dans l’Aveyron, le Tarn et le Lot
et Garonne.
A Meljac, la famille Robert (voir plus haut) a pris à la Tapie,
la succession de la famille Ponarède.
De nombreuse variantes de même sens peuvent être relevées
(voir aussi plus haut, le patronyme Pomiès) : Pommarède,
Pomaret, Pomarat, Pommerol,Pommerieux, etc… RECOULES :
Les porteurs du nom Recoules sont un peu plus de 800 en France, majoritairement
implantés en Aveyron et dans le Tarn.
Recoules est un toponyme très répandu, nom de commune,
de hameaux ou de fermes dans ces départements.
Les formes médiévales du nom montrent que le toponyme a
le sens de rocher, lieu rocheux (Rocolas en 1179 pour Recoules-Prévinquières).
On rencontre aussi les variantes suivantes qui ont le même sens:
Recoule, Recoulle, Recoulat, Recoulet, Recoulin, Recouly, etc... ROUTABOUL :
Ce patronyme est surtout présent dans l’Aveyron et dans
le Tarn mais on trouve aussi les formes Rotaboul dans le Tarn ; Ratabouil
et Rataboul dans l’Aude, l’Hérault et le Tarn.
Tous ces noms ont la même origine, le latin rutabulum ; il s’agit
d’une barre utilisée par le boulanger pour remuer les braises
du four, également appelée fourgon, qui a donné l'occitan
redable. Routaboul pourrait ainsi être le surnom donné à un
boulanger. Pour l'anecdote (mais allez savoir !) précisons qu'en
latin rutabulum désignait aussi le membre viril. SIGAL:
Assez courant en Rhône-Alpes et en Provence, le patrnyme Sigal
est la forme languedocienne du nom Sigaud ; nom de personne d'origine
germanique, Sigwald (sig = victoire et waldan = gouverner), latinisé en
Sigoaldus, Sigaldus.
On trouve parmi ses variantes de même sens : Sigault, Sigaut, Sigaux,
Sigaudo, Sigaudy, etc…
A l’origine installée au Martinesq de Meljac (maison
Fenoglio actuelle), la famille Sigal s’installa à titre
de fermier au Puech Issaly sur la ferme Enjalbert François.
TABARDEL:
L’ancien français désignait du nom de « tabart »,
le manteau que les gens de guerre portaient par-dessus leur armure
; et par la suite, la cotte aux couleurs du seigneur que portaient
les hérauts d’armes. Tabard, Tabart et les diminutifs
Tabarin, Tabary, Tabarel, Tabardel furent donnés comme sobriquet
aux porteurs habituels de manteaux longs à grosse étoffe.
En pays d’Oc, un autre sens doit être envisagé :
il s’agit de « tabor » (« tabard » en
Béarn), ancienne forme de tambour qui aurait donné également
les patronymes Tabourel, Tabourin Tabardel, noms donnés à des
joueurs de tambours ou d’instruments à percussion.
Par extension, ce type de patronyme fut donné aux camelots
; aux gens qui parlaient beaucoup, faisaient du bruit comme un
tambour.
Ce n’est pas le souvenir que nous a laissé Albert
Tabardel, homme discret, ancien domestique de Cannac-Gaubert du
Clot qui repose depuis 1994 au cimetière de Meljac dans
la sépulture Canac-Gaubert .
.
TREILLES :
Ce nom désigne une treille (latin trichila) et nous rappelle que
la maison de celui qui portait ce patronyme était agrémentée
de treilles. On compte en France, moins de 100 porteurs de ce patronyme,
rencontrés notamment dans la Loire et l'Ardèche, ainsi
que dans la Corrèze et dans l'Aveyron où il est en 451ème
place des noms les plus portés sur ce département.
Les variantes Trelhe, Trille, Trilhe… ont la même origine.
La famille Treilles était installée à Grascazes
où elle exploitait une ferme en même temps qu’elle
gérait une entreprise de battage. Ses descendants, la famille
Tayac de Grascazes poursuivent l’exploitation agricole. VAYSSETTES :
Le nom désigne en occitan ("vaissa") le noisetier et
vient du mot Vaisse ou de sa variation orthographique Vaysse. Nombre
de hameaux, dans le sud de la France portent ce nom. C'est donc un toponyme
devenu nom de famille. Les premiers porteurs du nom habitaient près
d’un noisetier ou étaient originaire d’un de ces lieux-dits.
Ils sont à peine 1000 en France à porter le nom de Vayssettes
et près de 2700 celui de Vaysse ou Vaisse.
Vayssettes est l’un des nombreux dérivés de même
origine que Vaisse et Vaysse au même titre que : Vayssac, Vayssade,
Vayssat, Vaysset, Vayssette, Vayssiaire, Vayssié, Vayssier, Vayssière,
Vayssières, Vaysseix, Vayssou, Vayssouze, etc… |