Jusqu'au
11e siècle, les
personnes ne portaient qu'un nom de baptême.
Au 12e siècle, l'explosion démographique oblige les populations à donner
des surnoms aux individus afin d'éviter les confusions. Ce surnom
est peu à peu transmis aux enfants donnant naissance au nom de
famille.
L'ordonnance ou édit signé à Villers-Cotterêts
en août 1539 par le roi de France François Ier sonne la
naissance officielle du patronyme avec l’obligation pour le clergé de
la tenue de registres de baptême.
Le français devient alors la langue officielle et exclusive du
droit et de l’administration en lieu et place du latin et des autres
langues (ou patois) des pays.
Après la révolution, l'état civil est créé par
un décret du 20 septembre 1792. Il sera alors tenu par les maires
succédant ainsi aux registres des baptêmes tenus par les
prêtres.
Qu’il s’agisse des noms de lieux (toponymes) ou des noms
de personnes (patronymes), les noms propres ne sont pas nés du
hasard d’un quelconque assemblage fortuit de syllabes.
Le nom de famille est la base de l’identité individuelle
et le fondement de l’identité familiale. Il a une origine,
un sens, une raison d’être qui peut fournir quelques informations
sur l'origine de nos ancêtres (géographique, sociale, professionnelle,
liée à l’apparence physique ou aux traits de caractère...),
même si, au fil des siècles, il a probablement évolué.
Ainsi avons-nous tenté d’abord
d’explorer l’ensemble des noms de famille de Meljac
sur la base de la liste figurant sur l’annuaire téléphonique
complété d’informations fournies en mairie;
nous en avons identifié 53.
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Dans un deuxième temps,
conscients des noms fort présents dans nos mémoires
mais absents de cette inventaire, nous avons recensé dans
les registres d’appel de l’école public de Meljac
au chapitre « UN SIECLE, ou presque, D'ECOLE A MELJAC » (1870-1969)
de notre site www.meljac.net, 42 patronymes supplémentaires,
disparus aujourd’hui, que nous nous sommes efforcés
de renseigner.
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Précisons enfin que nous avons au total
traité de Meljac
au sens large de « la paroisse » et non pas aux limites strictes
de « la commune » approchant de ce fait des hameaux appartenant
aux communes de Rulhac ou de Saint-Just. Ainsi avons-nous à ce
stade pu explorer 95 patronymes.
Nous souhaitons par avance nous excuser des erreurs ou omissions que
ne manquera pas de vous révéler la lecture de ce qui suit
et vous demander de nous faire part de vos observations et critiques
susceptibles d'enrichir le présent travail.