suite: 3ème partie
et notre église
de Meljac … |
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de Meljac…un peu d’Histoire…église
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peu d'Histoire
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Les
prêtres de Meljac:
Les documents dont nous disposons à aujourd’hui ne nous permettent pas de remonter au-delà de 1678 pour établir la liste ci-dessous de nos prêtres ; même si nous savons qu’en 1509, fut nommé au côté du prieur de l’église de Meljac, un curé- cf. les bénéfices du diocèse de Rodez-le revenu étant partagé entre le prieur et le curé.
Les
prêtres de Meljac
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C'est en 1780, qu'à la demande du curé Michel-Ignace Agret, la division entre prieur et curé fut abandonnée,l’ensemble étant placé, avec les revenus y afférant, sous la responsabilité du seul curé Agret.
Pendant la Révolution, l’Aveyron n’est pas épargnée
par la persécution du clergé qui refuse de prêter serment à la
Constitution Civile du Clergé ; se conformant en cela aux instructions
de l’Eglise. Alors que les curés jureurs ou constitutionnels
deviennent des « fonctionnaires appointés », les non jureurs
ou réfractaires doivent se soumettre à l’exécution
de la loi du 27 août 1792 qui prescrivait pour eux, l’exil et
organisait la déportation.
Certains réfractaires ont «pris le maquis » et continuent à administrer
les sacrements avec la complicité de leurs paroissiens : il ne manque
pas à Meljac de possibilités de se cacher et nos anciens
disaient d'ailleurs que des prêtres réfractaires s’étaient
cachés à La
Bastide. On les appelait aussi les « bartassiers » parce qu’ils
se déplaçaient en se cachant derrière les haies. Tel
fut le cas de Michel-Ignace Agret qui, le 20 juin 1794, bénit
le mariage de Barthélémy
Mazars de La Bessière avec
Marianne Féral
du Bouyssou au « village du Périé, paroisse de Ledas
en Albigeois » (les bartassiers circulaient beaucoup pour éviter
de se faire prendre).
Ainsi, durant cette période révolutionnaire, Meljac connaît
deux prêtres ; Michel-Ignace Agret d’une part prêtre « réfractaire » qui,
si l’on en croit les notes du Chanoine Touzery dans les « bénéfices
du diocèse de Rodez », figure sur l’état
diocésain
de 1773 à 1798 mais aura refusé de prêter serment
de fidélité à la cause révolutionnaire
et, Louis Enjalbert d’autre part, prêtre « constitutionnel » nommé par
Monseigneur Debertier, l’évêque « constitutionnel » de
Rodez ; qui exercera son ministère à Meljac de 1792 à 1801
et auquel succédera, après le Concordat, Joseph Benoit.