UN
SIECLE, ou presque, D'ECOLE A MELJAC - 1ère
partie -
Mémoire
collective et Archives Meljacoises:
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Il était "inévitable" que
l' Association Meljac.Net s'intéressât un jour à l' école
de Meljac.
D'abord parce qu 'elle en occupe les anciens locaux dans la Mairie
de Meljac; et puis, parce q 'aux détours de travaux d'
entretien mis en oeuvre par la Municipalité de Meljac,
dans les appartements du 1er étage de la Mairie - anciens
logements des instituteurs- des archives quelque peu "poussiéreuses
et fatiguées" furent
mises à jour.
Meljac.Net se voulant acteur de la conservation et de la promotion
du Patrimoine Meljacois, il était bien normal que nous prenions en
charge le nettoyage, le classement, la numérisation des documents
ainsi découverts et que nous en proposions une présentation
sur notre site www.meljac.net .
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Ce
que sont ces archives de l' école de Meljac:
Les
archives que nous avons pu trouver et exploiter sont essentiellement constituées
de documents portant sur la période 1870-1969 qui, sous des noms
ou des formats
différents,
selon leur
époque ou leur
usage,
contiennent
les listes des élèves de l' école de Meljac, telles que les ont dressées
les instituteurs (trices) en poste:
- le "registre matricule de tous les enfants reçus à l' école depuis le
1er janvier jusqu'au 31 décembre" (RM).
Ce document disponible sur la période de 1870 à 1886 a le mérite de fournir la
totalité des effectifs des élèves mais fonctionne par année calendaire et non
par année scolaire. Il contient, pour les premières années disponibles, en sus
des noms et prénoms des enfants, leur date de naissance ainsi que les noms et
prénoms des parents. Il est parafé par le maire de la commune et sert à établir
"les rôles trimestriels" pour faire payer les parents d' élèves, à l'
époque où
l' école n' est pas gratuite.
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le "registre d' appel journalier" (RA) qui, s' appuyant sur la
loi du 28 mars 1882 rendant l' école obligatoire pour les enfants de 6 à 13 ans, et
notamment sur les articles 10 & 11 rappelés sur la couverture du registre,
fait obligation:
> aux
parents d' élèves, de faire connaître les motifs d'
absences;
> au
directeur(trice) de l' école, sous peine de sanction, de faire parvenir
chaque mois au Maire de la commune et à l' Inspecteur primaire un
relevé
de ce registre;
> à l' instituteur(trice) de faire l' appel des élèves à chaque classe, matin
et soir.
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la "liste annuelle d' inscription des élèves" commencée
tous les ans au moment de la rentrée des classes et tenue dans l'
ordre de l' inscription des élèves jusqu'au dernier jour
de l' année scolaire. Elle
précise les
nom, prénom, date de naissance et d' inscription à l' école
et "catégorie
d'age" de chaque élève.
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plus accessoirement, nous avons également retrouvé quelques autres
matériels
scolaires tels que deux cartes murales de géographie (la planisphère
de l'Union Française et l'Europe
politique), un "fer à marquer
Meljac" (destiné à "marquer "l' ensemble des matériels, en particulier
les meubles, appartenant à l' école de Meljac; fer comme il en existe
dans nombre de maisons et dont on marquait notamment les chars),
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deux supports -cadres de bois amovibles- contenant des séries d'images de "l'Histoire
de France" ou de scènes de la vie quotidienne à la ville et à la campagne;
images que le "maître d'école", au gré de son programme, utilisait comme
appui à sa pédagogie.
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Ci-dessus,
le château fort d'une part recouvre 19 autres dessins (édition
"la maison des instituteurs") susceptibles d'illustrer les
cours
d'Histoire. L'image de la moisson quant à elle, ouvre
sur 23 autres images (édition"la coopération pédagogique) supports
à la leçon de vocabulaire.
(Pour
accéder aux autres images, cliquer selon choix sur le tableau
"château
fort" ou "moisson".)
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le dossier de construction de l' école de Meljac avec son cahier
des charges (voir pages 1 & 14) établi par l' architecte de
la mairie et visé par le
maire Monsieur Enjalbert, le 20 avril 1907 et approuvé par la
préfecture le 23 avril 1908
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quatre"mots
d' excuses" de parents motivant
l' absence de leurs enfants (Alfred Vigroux, Aimé Tayac, Clément
Bosc et Henri Gimenez).
